dimanche 15 octobre 2017

Le dhal, un vrai régal !




Le Sri Lanka fait partie de mes trois destinations culinaires coup de cœur avec le Mexique et Taïwan.

En plus d’être un paradis des fruits exotiques en tout genre, le Sri Lanka nous régale de currys tous plus exquis les uns que les autres et d’une variété infinie, avec moultes variations végétariennes.

Si la préparation des currys auxquels j’ai pu goûter là-bas requiert sans aucun doute des compétences pointues et un temps considérable, l’un de leurs dénominateurs communs, le dhal, pris isolément, est assez simple et relativement rapide à préparer. 

La cuisson prend un peu de temps mais la surveillance et la préparation sont minimes. Parfait, donc, quand on ne veut pas passer trois heures en cuisine mais qu’on a quand même envie d’une explosion de saveurs. 

Comme avec ma moitié nous raffolons de ce plat, on a tendance à abuser et les proportions ci-dessous ne nous font guère long feu. Par conséquent je préfère les doubler et avoir des restes pour pouvoir y revenir. Je rentabilise ainsi le temps passé en cuisine.

Pour deux à quatre personnes (en plat complet), selon votre niveau de voracité :



- 2 verres de lentilles corail, soit environ 400g
- 1 oignon
- 2 gousses d’ail
- du piment frais ou en poudre (doser selon votre gout et l’intensité du piment ou de la poudre)
- 4 ou 5 feuilles de curry
- 2 c. à c. bombées de curry jaune en poudre
- 1 c. à c. de curcuma
- ½ c. à c. de cumin moulu
- sel
- 200ml de lait de coco (les conserves que je trouve font 400ml, je mets donc les 400ml pour ces proportions comme pour le double et j'ajuste la quantité d'eau de départ)

Étapes :

- Mettre les lentilles dans une grande casserole et les recouvrir d’eau froide.
- Couper l’oignon, l’ail et le piment.
- Ajouter dans la casserole l’oignon, l’ail, le piment, les feuilles de curry, le curry en poudre, le curcuma, le cumin et le sel.
- Mélanger et laisser cuire 20 minutes à petit feu. 
- Lorsqu'il n'y a plus assez d'eau, ajouter le lait de coco.
- Poursuivre la cuisson 10 minutes.
- C’est prêt !!! Déguster avec du riz blanc. Pour la quantité et la préparation du riz blanc, je vous renvoie à l’emballage de votre paquet de riz.





samedi 30 septembre 2017

Salade de couscous aux légumes et à la cannelle


Avertissement : cette recette nécessite du temps, de la patience et de nombreux ingrédients MAIS elle en vaut incontestablement la peine !!! Ayant immédiatement accédé au rang de favorite, elle continue inlassablement d'émoustiller nos papilles. Caractérisée par une multitude de saveurs, un petit côté sucré et un fort goût de revenez-y, cette salade enchantera vos convives, égayera vos déjeuners au bureau, et révolutionnera vos pique-niques ! Apparemment la saison du poivron dure jusqu'en octobre alors profitez-en ;) 


Ingrédients (par ordre d'apparition) :

- 1 poivron rouge
- 1 poivron vert (ou jaune, comme ça vous chante)
- 1 c. à s. d'huile d'olive
- 2 gousses d'ail
- 1 oignon
- 1 ou 2 patates douces (environ 200g)
- 1 c. à c. de cannelle
- 2 courgettes
- 1 litre d'eau bouillante
- 30g de beurre (on n'est pas à 10g près)
- 500g de semoule
- 100g d'olives noires
- persil et menthe (Entre nous, c'est facultatif, je n'en mets pas les 90% du temps et c'est tout aussi bon. Donc pas de panique si vous n'en avez pas sous la main.)

Photo non contractuelle : il manque les courgettes et les herbes...


Étapes :

1- Préchauffez le four à 200°C.
2- Lavez les poivrons et passez les entiers sous le gril jusqu'à ce que la peau cloque et noircisse. Quand ils sont prêts, sortez-les du four et laissez-les refroidir dans une assiette ou sur une planche à découper. 
3- Pendant ce temps, épluchez et hachez finement l'ail et l'oignon et faites revenir dans l'huile dans une grande poêle.
4- Épluchez la patate douce, coupez-la en morceaux et ajoutez-la à la poêle avec la cannelle en versant un peu d'eau si besoin.



5- Couvrez et laissez cuire 10 minutes à feu moyen.
6- Lavez la courgette, coupez-la en morceaux et ajoutez-la à la poêle. Salez légèrement.
7- Continuez la cuisson jusqu'à ce que la patate douce et les courgettes soient tendres, enfin cuites quoi. 
8- Faites bouillir 1 litre d'eau dans une bouilloire et faites fondre le beurre dans une grande poêle.
9- Ajoutez la semoule dans la poêle, remuez avec une cuillère en bois, éteignez le feu et versez l'eau bouillante sur la semoule. Salez. Remuez. Puis laissez la semoule gonfler.
10- Maintenant vos poivrons devraient avoir refroidi. Épluchez-les à la main. Ôtez la queue et les graines et coupez les poivrons en morceaux. 
11- Aérez la semoule en séparant les grains à la fourchette.
12- Hachez les olives puis la menthe et le persil.
13- Versez la semoule, la préparation à base de patate douce, les poivrons, les olives et les herbes dans un grand saladier. Mélangez bien le tout.
14- Dégustez tiède ou froid, en entrée ou en plat.

jeudi 14 septembre 2017

Super combo de lentilles, boulgour, carottes et petits oignons au cumin



Mais en voilà une photo qu'elle est moche !

Cette semaine, pour célébrer mon grand retour, je vous propose une recette ultra facile, ultra complète, savoureuse, qui change et qui tient au corps les longs soirs d'hiver. Car comme chacun sait, l'hiver approche...

Il vous faut :
  • 1 oignon
  • 2 ou 3 (ou 4 ou 5) carottes, selon leur taille et votre goût pour les carottes
  • environ 200g de lentilles vertes (perso je mesure en verre à Nutella, en l'occurrence 1 bien rempli)


  • environ 200g de boulgour
  • de l'huile de colza (ou autre)
  • du cumin
  • du sel


Étapes :

1 – Épluchez et coupez l'oignon et les carottes.


2 - Faites revenir l'oignon dans l'huile de colza dans une grande casserole.
3 - Ajoutez les lentilles et versez 5 fois leur volume d'eau froide (soit 5 verres Nutella, si vous avez suivi).
4 – Portez à ébullition.
5 – Ajoutez les carottes, le sel et le cumin.
6 – Laissez cuir à feu moyen-doux pendant 20 minutes.
7 – Ajoutez le boulgour et cuisez 15 minutes supplémentaires.
8 – Dégustez.


dimanche 4 septembre 2016

Star de gâteau amande et framboise


Attaquons la pâtisserie avec un gâteau acclamé des foules, dont la popularité n’a d’égal que le moelleux.

La recette originale à base de pistache (par ici) est tout aussi savoureuse. Mais il se trouve que j’ai plus souvent en réserve dans mes placards de la poudre d’amande que de la poudre de pistache. D'où cette variante. Alors si vous aimez la pistache je vous invite à essayer les deux.

Délicieusement fruité, ce gâteau donne une impression de légèreté grâce à sa texture aérée.

Comptez une vingtaine de minutes de préparation et 40 minutes de cuisson.

Ingrédients:
  • 80g de farine
  • 100g de sucre glace
  • 125g de poudre d’amande
  • Une cuillère à café de levure chimique
  • 80g de sucre
  • Une pincée de sel
  • 100g de beurre (doux, je précise pour les lecteurs bretons…)
  • 150g de framboises (fraîches ou surgelées – j’utilise toujours des surgelées)

Préchauffez le four à 180 degrés.
Mélangez la farine, le sucre glace, la poudre d’amande et la levure.
Faites fondre le beurre.
Battez les blancs en neige avec une pincée de sel. Ajoutez le sucre en plusieurs fois.
Versez le mélange de poudre sur les blancs en neige et incorporez sans casser les blancs.
Ajoutez le beurre.
Versez la pâte dans le moule et répartissez et enfoncez les framboises délicatement.
Si vous utilisez des framboises surgelées, vous pouvez les incorporer directement surgelées.
Enfournez pendant 30 min. Éteignez le four et laissez le gâteau à l'intérieur pendant 10 minutes supplémentaires. Puis sortez le du four.
Dégustez ! 



samedi 20 août 2016

The Big Friendly Giant (Le Bon Gros Géant)




TOP – film réalisé par Steven Spielberg adapté du célèbre roman du même nom écrit en 1982 par Roald Dahl, je conte l’aventure d’une orpheline enlevée une nuit par un géant qui apporte des rêves aux enfants endormis de Londres. Je suis, je suis…


Le Bon Gros Géant, ou Big Friendly Giant...c’est oui !


Mais moi je dis non.

Je ne connaissais pas le livre, mais laissez-moi vous dire que le film est clairement destiné aux enfants et aux enfants SEULEMENT (et leur parent attitré qui lui, n’a guère le choix).
Alors oui, l’animation est époustouflante et d’un réalisme indiscutable, mais franchement ça ne compense pas le manque total de tout le reste. Il ne se passe rien (ou presque), ce n’est pas vraiment drôle, c’est très lent, et même le côté féerique ne prend pas. Et pourtant dieu sait qu’il en faut peu pour m’émerveiller…

Certes, j’étais fatiguée et c’était mon deuxième film de l’après-midi mais quand même, je me suis littéralement endormie au début du film !!! Ça vous donne une idée. Et puis, personnellement, la gamine m’a franchement agacée, et d’ailleurs, le(s) géant(s) aussi. 


Bref, non je ne recommande ce film à aucun adulte qui n’aurait pas été désigné de force pour accompagner un enfant.
Après, il plaira très certainement aux enfants. C’est clairement une histoire écrite pour eux.

mardi 9 août 2016

Ghostbusters


Je suis allée voir Ghostbusters sur un malentendu. Vraiment. Un énième remake de bon vieux classique à la bande-annonce peu flatteuse : le film était clairement au bas de ma liste, confortablement calé dans la catégorie « c’est bien parce que j’ai un pass illimité ».

J’étais initialement partie voir le BFG. Mais alors que nous cherchions nos places, debout dans le noir, la voix agacée d’une spectatrice nous demande soudain de nous asseoir. C'est alors que je réalise que nous ne sommes pas arrivés pendant les bandes annonces mais plutôt les 15 dernières minutes de…Ghostbusters ! Nous sommes pourtant dans la bonne salle. Je sors perplexe. On m’explique que le BFG n’est pas encore sorti et que mes places sont pour le dimanche suivant. Horreur et consternation. La seule alternative acceptable se trouve être la séance suivante de Ghostbusters que nous allons ainsi voir à contrecœur.

Alors, est-ce que mon jugement a été grandement influencé par le fait que je m’attendais à la pire des daubes ? Peut-être. En attendant, j’ai trouvé ce remake plutôt réussi.

C’est sans doute le moment où je vous avoue que je n’ai pas vu l’original. Ben non je n’étais pas née… Moi je connais Ghostbusters grâce au dessin animé !



Évidemment, il faut partir du postulat que c’est le genre de film invraisemblable dont il est inutile de relever les incohérences. Si on commence à se demander où les personnages se procurent les matériaux pour fabriquer leurs armes par exemple, là effectivement le film a beaucoup de défauts. Mais on parle de chasseuses de fantômes merde ! Donc laissons ceci de côté et admettons que c’est de toute façon un peu n’importe quoi.

Tout d’abord j’ai trouvé le film vraiment drôle. Il faut dire que j’avais déjà beaucoup aimé certaines des précédentes comédies du réalisateur, Paul Feig, et en particulier Bridesmaids (Mes meilleures amies) ou encore The Heat (Les flingueuses), dans lesquelles joue notamment Mélissa McCarthy que je trouve hilarante. Alors certes, Paul Feig ainsi que ses actrices ont aussi fait du navet et leur humour est parfois douteux, mais je dirais que ce n’est pas le cas avec Ghostbusters qui est plutôt bon enfant mais très efficace (et bien moins trash que Bridesmaids, par exemple). La dynamique comique de cette équipe de Ghostbusters fonctionne à merveille. On retrouve Kristen Wiig du casting de Bridesmaids. Et j’ai personnellement plus ou moins découvertes Leslie Jones et Kate McKinnon avec ce film. Le personnage de cette dernière, Jillian Holtzman, est d’ailleurs de loin mon préféré avec son coté à la fois complètement loufoque et dérangé mais aussi vachement badass. Kate est épatante et son interprétation absolument géniale donne toute sa saveur au personnage. Je me suis régalée à chacune de ses interventions ! Sans oublier enfin l’assistant joué par Chris Hemsworth dont le rôle savoureux joue sur le cliché de la secrétaire écervelée mais agréable à regarder et le pousse à l’extrême, créant des situations d’une absurdité délectable.

Ce qui m’amène à un aspect du film qui m’a sans doute particulièrement touchée en tant que femme : l’inversion des rôles féminins et masculins. Il n’a échappé à personne que cette équipe de Ghostbusters est entièrement féminine, à l’exception du secrétaire ! Et honnêtement, je ne pensais pas que cela m’apporterait une telle satisfaction. Cela m’a fait réaliser à quel point cette configuration dans laquelle les personnages principaux sont féminins tout en ayant un rôle indépendant de leur condition de femme, est rare, que ce soit sur un remake ou sur un scénario original. On peut enfin s’identifier à un personnage féminin qui ne soit pas sexualisé ou construit sur des stéréotypes, et dont c'est pour une fois l’activité « professionnelle » qui est mise en avant.

Enfin la musique m’a bien fait plaisir ! J’ai trouvé les reprises enthousiasmantes et l’ensemble porte bien le film et vous entraîne dans l’aventure.

Alors ÉVIDEMENT, ce n’est pas le film du siècle, loin de là, je ne veux donc pas le sur-vendre mais juste vous inciter à lui donner une chance. Si on ne le prend pas trop au sérieux mais pour ce qu’il est, a priori on passe un bon moment !

L’intrigue, vous l’aurez compris, n’est pas forcément le point fort du film. J’ai d’ailleurs trouvé sa résolution un peu longue et laborieuse.

Mais quoi qu’il en soit, j’ai bien l’intention de revoir ce film prochainement. ;) 

samedi 9 avril 2016

Butternut au four habillée de chèvre et sa garnison de tomates-cerise


G


Vous n'aimez pas la courge butternut (ou courge musquée, comme on l'appelle...pas) ? Eh bien figurez-vous que moi-même je ne raffole pas de son goût. Pourtant, avec la bonne combinaison d'ingrédients, elle peut vous surprendre.
La recette qui va suivre est donc selon moi un bon exemple de plat dont l'équilibre et le mélange de saveurs permet de révéler tout le potentiel de cette drôle de courge. Elle est, en outre, simplissime et extrêmement rapide à préparer (hors temps de cuisson).
Enfin et surtout, elle contient du chèvre, et si ça ce n'est pas un gage d'excellence, j'en mange mon pantalon.

Plus sérieusement, si vous n'aimez ni la courge ni le chèvre, cette recette n'est sans doute pas faite pour vous...

Pour cette recette il vous faudra un four, déjà.

Mais aussi, pour deux personnes :
  • 1 courge butternut
  • Environ 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 1 large rondin de chèvre suffisamment épais pour pouvoir le couper en deux
  • Une dizaine de tomates cerise, ou moins

Vous avez tout ? C'est parti !

Préchauffez votre four à 200°C.
Coupez votre courge en deux dans sa longueur.
Ôtez les pépins.


Enduisez chaque moitié d'une cuillère à soupe d'huile d'olive.
Salez légèrement et disposez les deux moitiés sur une plaque de cuisson puis enfournez 30 minutes.

Lavez et coupez en deux les tomates cerises.
Coupez en deux le chèvre dans la longueur.
Sortez la courge du four et remplissez les creux de tomates cerise puis recouvrez d'une généreuse tranche de chèvre.
Enfournez de nouveau pendant 15 minutes.


Et voilà. Ne mangez pas la peau. Enfin comme vous voulez mais moi je ne la mange pas.