dimanche 4 septembre 2016

Star de gâteau amande et framboise


Attaquons la pâtisserie avec un gâteau acclamé des foules, dont la popularité n’a d’égal que le moelleux.

La recette originale à base de pistache (par ici) est tout aussi savoureuse. Mais il se trouve que j’ai plus souvent en réserve dans mes placards de la poudre d’amande que de la poudre de pistache. D'où cette variante. Alors si vous aimez la pistache je vous invite à essayer les deux.

Délicieusement fruité, ce gâteau donne une impression de légèreté grâce à sa texture aérée.

Comptez une vingtaine de minutes de préparation et 40 minutes de cuisson.

Ingrédients:
  • 80g de farine
  • 100g de sucre glace
  • 125g de poudre d’amande
  • Une cuillère à café de levure chimique
  • 80g de sucre
  • Une pincée de sel
  • 100g de beurre (doux, je précise pour les lecteurs bretons…)
  • 150g de framboises (fraîches ou surgelées – j’utilise toujours des surgelées)

Préchauffez le four à 180 degrés.
Mélangez la farine, le sucre glace, la poudre d’amande et la levure.
Faites fondre le beurre.
Battez les blancs en neige avec une pincée de sel. Ajoutez le sucre en plusieurs fois.
Versez le mélange de poudre sur les blancs en neige et incorporez sans casser les blancs.
Ajoutez le beurre.
Versez la pâte dans le moule et répartissez et enfoncez les framboises délicatement.
Si vous utilisez des framboises surgelées, vous pouvez les incorporer directement surgelées.
Enfournez pendant 30 min. Éteignez le four et laissez le gâteau à l'intérieur pendant 10 minutes supplémentaires. Puis sortez le du four.
Dégustez ! 



samedi 20 août 2016

The Big Friendly Giant (Le Bon Gros Géant)




TOP – film réalisé par Steven Spielberg adapté du célèbre roman du même nom écrit en 1982 par Roald Dahl, je conte l’aventure d’une orpheline enlevée une nuit par un géant qui apporte des rêves aux enfants endormis de Londres. Je suis, je suis…


Le Bon Gros Géant, ou Big Friendly Giant...c’est oui !


Mais moi je dis non.

Je ne connaissais pas le livre, mais laissez-moi vous dire que le film est clairement destiné aux enfants et aux enfants SEULEMENT (et leur parent attitré qui lui, n’a guère le choix).
Alors oui, l’animation est époustouflante et d’un réalisme indiscutable, mais franchement ça ne compense pas le manque total de tout le reste. Il ne se passe rien (ou presque), ce n’est pas vraiment drôle, c’est très lent, et même le côté féerique ne prend pas. Et pourtant dieu sait qu’il en faut peu pour m’émerveiller…

Certes, j’étais fatiguée et c’était mon deuxième film de l’après-midi mais quand même, je me suis littéralement endormie au début du film !!! Ça vous donne une idée. Et puis, personnellement, la gamine m’a franchement agacée, et d’ailleurs, le(s) géant(s) aussi. 


Bref, non je ne recommande ce film à aucun adulte qui n’aurait pas été désigné de force pour accompagner un enfant.
Après, il plaira très certainement aux enfants. C’est clairement une histoire écrite pour eux.

mardi 9 août 2016

Ghostbusters


Je suis allée voir Ghostbusters sur un malentendu. Vraiment. Un énième remake de bon vieux classique à la bande-annonce peu flatteuse : le film était clairement au bas de ma liste, confortablement calé dans la catégorie « c’est bien parce que j’ai un pass illimité ».

J’étais initialement partie voir le BFG. Mais alors que nous cherchions nos places, debout dans le noir, la voix agacée d’une spectatrice nous demande soudain de nous asseoir. C'est alors que je réalise que nous ne sommes pas arrivés pendant les bandes annonces mais plutôt les 15 dernières minutes de…Ghostbusters ! Nous sommes pourtant dans la bonne salle. Je sors perplexe. On m’explique que le BFG n’est pas encore sorti et que mes places sont pour le dimanche suivant. Horreur et consternation. La seule alternative acceptable se trouve être la séance suivante de Ghostbusters que nous allons ainsi voir à contrecœur.

Alors, est-ce que mon jugement a été grandement influencé par le fait que je m’attendais à la pire des daubes ? Peut-être. En attendant, j’ai trouvé ce remake plutôt réussi.

C’est sans doute le moment où je vous avoue que je n’ai pas vu l’original. Ben non je n’étais pas née… Moi je connais Ghostbusters grâce au dessin animé !



Évidemment, il faut partir du postulat que c’est le genre de film invraisemblable dont il est inutile de relever les incohérences. Si on commence à se demander où les personnages se procurent les matériaux pour fabriquer leurs armes par exemple, là effectivement le film a beaucoup de défauts. Mais on parle de chasseuses de fantômes merde ! Donc laissons ceci de côté et admettons que c’est de toute façon un peu n’importe quoi.

Tout d’abord j’ai trouvé le film vraiment drôle. Il faut dire que j’avais déjà beaucoup aimé certaines des précédentes comédies du réalisateur, Paul Feig, et en particulier Bridesmaids (Mes meilleures amies) ou encore The Heat (Les flingueuses), dans lesquelles joue notamment Mélissa McCarthy que je trouve hilarante. Alors certes, Paul Feig ainsi que ses actrices ont aussi fait du navet et leur humour est parfois douteux, mais je dirais que ce n’est pas le cas avec Ghostbusters qui est plutôt bon enfant mais très efficace (et bien moins trash que Bridesmaids, par exemple). La dynamique comique de cette équipe de Ghostbusters fonctionne à merveille. On retrouve Kristen Wiig du casting de Bridesmaids. Et j’ai personnellement plus ou moins découvertes Leslie Jones et Kate McKinnon avec ce film. Le personnage de cette dernière, Jillian Holtzman, est d’ailleurs de loin mon préféré avec son coté à la fois complètement loufoque et dérangé mais aussi vachement badass. Kate est épatante et son interprétation absolument géniale donne toute sa saveur au personnage. Je me suis régalée à chacune de ses interventions ! Sans oublier enfin l’assistant joué par Chris Hemsworth dont le rôle savoureux joue sur le cliché de la secrétaire écervelée mais agréable à regarder et le pousse à l’extrême, créant des situations d’une absurdité délectable.

Ce qui m’amène à un aspect du film qui m’a sans doute particulièrement touchée en tant que femme : l’inversion des rôles féminins et masculins. Il n’a échappé à personne que cette équipe de Ghostbusters est entièrement féminine, à l’exception du secrétaire ! Et honnêtement, je ne pensais pas que cela m’apporterait une telle satisfaction. Cela m’a fait réaliser à quel point cette configuration dans laquelle les personnages principaux sont féminins tout en ayant un rôle indépendant de leur condition de femme, est rare, que ce soit sur un remake ou sur un scénario original. On peut enfin s’identifier à un personnage féminin qui ne soit pas sexualisé ou construit sur des stéréotypes, et dont c'est pour une fois l’activité « professionnelle » qui est mise en avant.

Enfin la musique m’a bien fait plaisir ! J’ai trouvé les reprises enthousiasmantes et l’ensemble porte bien le film et vous entraîne dans l’aventure.

Alors ÉVIDEMENT, ce n’est pas le film du siècle, loin de là, je ne veux donc pas le sur-vendre mais juste vous inciter à lui donner une chance. Si on ne le prend pas trop au sérieux mais pour ce qu’il est, a priori on passe un bon moment !

L’intrigue, vous l’aurez compris, n’est pas forcément le point fort du film. J’ai d’ailleurs trouvé sa résolution un peu longue et laborieuse.

Mais quoi qu’il en soit, j’ai bien l’intention de revoir ce film prochainement. ;) 

samedi 9 avril 2016

Butternut au four habillée de chèvre et sa garnison de tomates-cerise


G


Vous n'aimez pas la courge butternut (ou courge musquée, comme on l'appelle...pas) ? Eh bien figurez-vous que moi-même je ne raffole pas de son goût. Pourtant, avec la bonne combinaison d'ingrédients, elle peut vous surprendre.
La recette qui va suivre est donc selon moi un bon exemple de plat dont l'équilibre et le mélange de saveurs permet de révéler tout le potentiel de cette drôle de courge. Elle est, en outre, simplissime et extrêmement rapide à préparer (hors temps de cuisson).
Enfin et surtout, elle contient du chèvre, et si ça ce n'est pas un gage d'excellence, j'en mange mon pantalon.

Plus sérieusement, si vous n'aimez ni la courge ni le chèvre, cette recette n'est sans doute pas faite pour vous...

Pour cette recette il vous faudra un four, déjà.

Mais aussi, pour deux personnes :
  • 1 courge butternut
  • Environ 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 1 large rondin de chèvre suffisamment épais pour pouvoir le couper en deux
  • Une dizaine de tomates cerise, ou moins

Vous avez tout ? C'est parti !

Préchauffez votre four à 200°C.
Coupez votre courge en deux dans sa longueur.
Ôtez les pépins.


Enduisez chaque moitié d'une cuillère à soupe d'huile d'olive.
Salez légèrement et disposez les deux moitiés sur une plaque de cuisson puis enfournez 30 minutes.

Lavez et coupez en deux les tomates cerises.
Coupez en deux le chèvre dans la longueur.
Sortez la courge du four et remplissez les creux de tomates cerise puis recouvrez d'une généreuse tranche de chèvre.
Enfournez de nouveau pendant 15 minutes.


Et voilà. Ne mangez pas la peau. Enfin comme vous voulez mais moi je ne la mange pas.

samedi 13 février 2016

La soupe coco-épinard

V G L 

Mi-février, période critique de l'année, après les excès de Noël, les détox de janvier et la ruée sur les crêpes de la chandeleur. Il fait froid, les fruits et légumes sympas se font rares, bref c'est la déprime. Vous avez envie de soupe mais vous en avez marre du mouliné de 5 légumes de grand-maman, vous n'aimez pas le potiron, vous ne trouvez plus de patate douce cultivée près de chez vous et/ou vous avez la flemme de rincer des fanes de radis ou du cresson ? Séchez vos larmes et écoutez-moi bien car je m'apprête à vous dévoiler la recette d'une soupe plus facile à faire qu'une tresse à un poney et qui, grâce à son goût extraordinaire et à sa texture crémeuse, est venue se positionner directement au top 3 de mes soupes favorites, celles qui font du bien au corps et au moral sans donner l'impression d'être à la diète. Mesdames et messieurs, laissez-moi vous présenter : la soupe coco-épinard !


Si vous n'êtes pas fan de noix de coco ni d'épinard, je vous en conjure, essayez quand même car la combinaison des deux est magique !

Pour deux personnes il vous faudra :
  • un mixeur
  • 200 à 400g d’épinards (frais ou surgelés)
  • 1 oignon
  • 1 gousse d'ail
  • 1 conserve de lait de coco (400ml)
  • 200ml d'eau (environ)
  • 1 bouillon cube (de légumes, bien évidement)

Préparation :
  • Épluchez et coupez l'oignon et l'ail.
  • Facultatif : faites revenir dans une casserole avec un peu d'huile.
  • Mélangez dans la même casserole l'oignon, l'ail, le lait de coco, l'eau et le bouillon cube et laissez frémir pendant 5 minutes. Si vous utilisez des épinards surgelés, ajoutez-les également et faites chauffer jusqu'à décongélation totale.
  • Si épinards frais, ajoutez-les après les 5 minutes de cuisson et retirez du feu assez rapidement.
  • Mixez jusqu'à obtention d'une soupe bien lisse.
  • Servez et dégustez.

Alors, heureux/ses ?

À table !

Vous aimez les saveurs nouvelles, les couleurs, la gastronomie, partager un bon repas avec vos proches, cuisiner ou même tout simplement manger ? "Ben bien sur, c'est un plaisir de manger !" Cette rubrique est faite pour vous !

Elle est 100% végétarienne mais ne fuyez pas, quelle que soit votre confession alimentaire, vous y trouverez de quoi faire sautiller vos papilles.


Car oui, il est possible (et même facile) d'avoir plaisir à manger quand on est végétarien. Vous pourrez découvrir ou montrer à votre entourage que végétarien ne rime pas avec frustration, carence ou bourdon, mais bien avec festin, malin et sain.

Préparez vous à une avalanche de recettes tellement savoureuses que les plus irréductibles carnivores y succomberons et en redemanderons.

Ma garantie satisfaction ? Ma deuxième moitié qui est d'ordinaire friand de tous les mets à base de viande et de poisson n'en mange quasiment jamais à la maison. Non pas parce ce que je l’y force, mais parce qu’il raffole de ma cuisine végétarienne, tout simplement.

Vous trouverez donc ici recettes, trucs et astuces, bon plans végétariens, mais aussi soutien et réconfort. Car être végétarien ça n'est pas toujours du gâteau et qu'il est par moment difficile de faire face à la solitude et à l’incompréhension.

Je vous laisse sans plus attendre explorer cette nouvelle catégorie et partager vos impressions.

Pour faciliter la navigation des végétaliens et intolérants au lactose ou au gluten, j'utiliserai la légende ci-dessous en début d'article:

V = Végétalien
G = Sans gluten
L = Sans produits laitiers (d'origine animale, s'entend)